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C'est ça le 11ème !

12 mai 2011

Pardonnez-nous tous nos pêchés...

 

Dans le onzième, les lieux où sortir ne sont pas légion. Mais nous allons tenter d'y remédier en proposant une sortie dans un endroit convivial, simple et cosy dans le quartier. Il s'agit du Pêché Mignon, un bar situé à l'angle de la rue Froment et la rue Sedaine où les badauds s'entassent pour prendre leurs cafés le matin.

C'est dans une ambiance cosy que les serveurs vous accueillent, dans ce coin de Paris légèrement désert. On entre dans une salle relativement grande avec des fresques d'anciennes enseignes publicitaires, ou des acteurs célèbres des années folles. Le tout est combiné avec de larges baies vitrées qui laissent percer la lumière du jour. Peu de touristes, beaucoup d'habitués prennent leurs boissons, un paquet de cigarettes et en profitent pour faire des paris sportifs tout en discutant d'hypothétiques résultats. Entre piliers, on se comprend surtout quand une partie de flipper est en jeu. Deux écrans ornent l'intérieur en diffusant les résultats des courses, l'information généraliste et sportive en continu.

A midi, les premières fringales se font sentir et ça tombe bien, le Pêché Mignon offre une carte classique et exotique de plats orientaux. Les tauliers d'origine asiatique peuvent vous offrir des sandwichs vietnamiens (avec du porc à la citronnelle) pour les personnes pressées. Mais si vous avez le temps, mieux vaut profiter de l'espace et d'une entrecôte pour le traditionnel, ou un bol de nouilles chinoises pour des envies d'ailleurs. L'ensemble vous sera servi avec le sourire et souvent à des prix raisonnables.

Bref, le Pêché Mignon est un lieu de rendez-vous intéressant pour tous ceux qui habitent ou travaillent dans le quartier. En tout cas, c'est devenu notre cantine et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle nous satisfait amplement. Alors au lieu de manger un sandwich avarié au Carrefour Market d'en face, venez plutôt au Pêché Mignon.

Axel Paventa – Raphaël Didio

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12 mai 2011

La rue Froment, entre trafics et magouilles (ATTENTION, ceci est un gros délire…)

 

Paris, ville célèbre pour ses pépites architecturales, est également réputée pour ses coins sombres, ses rues que personne n’ose arpenter et que seul ceux qui, envahis par la détresse, y errent et sont animés par l’envie d’en finir.

Il y a des rues infréquentables, noires, malfamées, des qui puent, des qui nous font faire dans notre pantalon… Mais aucunes d’entre-elles n’arrivent à un tel niveau d’effroi que la rue Froment.

Cette rue est devenue la plaque tournante de la contrefaçon, du blanchiment d’argent et du trafic d’enfants.

Commençons par le plus banal. Derrière les vitrines des grossistes du 11ème se cachent des docteurs es magouille. Beaucoup plus obscures que ceux du Sentier, les Asiatiques ont débarqué dans tout le quartier et on se demande bien comment font-ils pour vivre de leurs vêtements tout droit sortis d’un clip de Cindy Lauper. Car honnêtement, qui a aujourd’hui le cran de porter ces guenilles pailletées ?  Même pas ma grand-mère. Alors à quoi bon se leurrer, ces anciens blanchisseurs sont devenus des mafieux, rois de l’embrouille et de la corruption. Nous ne savons pas vraiment ce que contiennent les cartons entassés sur les diables. En tout cas, personne ne le sait, même pas le plus avisé des inspecteurs de Paris.

Passons au plus horrifiant des endroits de cette charmante petite rue, Le Coyotte. Ce bistrot autrefois tenu par de sympathiques tenanciers fut le théâtre de scènes atroces. Les ouvriers chargés de retaper ce bar-restaurant ont découvert avec stupeur des ossements d'enfants. Nous n'avons toujours aucune certitude quant à l'origine exacte du trafic, mais tout laisse présager l'enfer qui se cachait dans la cave du Coyotte.

Nous épargnerons les boulangeries et leurs sandwichs au caca, ainsi que les chambre à air en intestin d'humain vendus par le magasin Bicloune, car autant d'horreur est difficilement supportable pour une seule rue.

La semaine prochaine nos reporters s'attaqueront à la rue de la roquette et ces massages thaïlandais aux aspects douteux.

Jim McCoy et Poca Hontasse.

10 mai 2011

Les espions du 18, rue Froment

Au 6 de notre chère rue Froment, vous le savez sans doute, se trouvent les locaux d’une école de communication et de journalisme, l’IICP. Or, depuis plusieurs années, les étudiants dont la salle de cours donne sur la rue ont la désagréable sensation d’être épiés, scrutés, observés, bref déconcentrés dans leur travail.DSCN1643

Si, un soir d’hiver, vous montez dans un des trois étages du bâtiment, n’allumez pas la lumière ! Ainsi, et alors qu’il fait nuit dehors, vous ne craindrez pas d’être vu. Approchez vous de la fenêtre (vous aurez pris soin de vous munir de jumelles), postez vous face au troisième étage de l’immeuble d’en face, celui du café Le Coyotte, et patientez. Vous aurez peut-être alors la chance d’apercevoir une drôle de petite dame aux cheveux bruns, courts et bouclés, et à l’allure peu soignée, qui regardera dans votre direction (sans vous voir, puisque, si vous avez suivi les instructions, vous serez dans le noir).

Et bien c’est cette même petite dame qui, dans la journée, reste parfois de longues minutes immobile, debout devant sa fenêtre, à observer les étudiants en cours. Et impossible d’établir un profil plus précis de l’inconnue. Son âge, sa morphologie, les expressions de son visage sont floutés par les reflets de la lumière du jour sur les carreaux de ses fenêtres. Et comme la lumière n’est pas allumée dans son appartement, aucun détail sur les goûts, les habitudes de la vie quotidienne de notre Jane Doe n’a pu être dévoilé (d’où l’idée de venir à la tombée du jour).

Bien sûr, les spéculations vont bon train sur ce personnage énigmatique.

S’agit-il d’un espion engagé par les soins du directeur de l’école pour surveiller le comportement des élèves en classe, histoire de saquer les bavards et les dissipés sur le bulletin ? Peut-être….

S’agit-il d’une pauvre femme seule et aigrie dont l’unique occupation de la journée serait de contempler en silence la vie des autres, en ressassant sa nostalgie ? Tout aussi possible.

S’agit-il d’une ancienne élève venue fomenter (ou plutôt Fromenter) un complot terroriste contre l’école qui l’a laissée au chômage depuis 15 ans ? Pourquoi pas, à l’heure où la mort de Ben Laden fait craindre des représailles partout dans le monde.

En tout cas, chers étudiants de l’IICP, il vous appartient désormais de découvrir qui se cache au troisième étage du 18, rue Froment. Alors à vos jumelles, et soyez discrets !

Diane

5 mai 2011

Emeraude city : le fashion shop sheap'

photo_9_1_ A première vue, avec son nom de pierre précieuse et sa façade discrète couleur blé, l’Emeraude se fond parfaitement dans le décor d’une rue prénommée Froment. 

Magasin de grossiste textile, ouvert 5 jours sur 7, de 9h à 19h sans interruption.

Ce minuscule local d’environ 25m2, est tenu par une femme, d’environ 1m55, la cinquantaine d’année, d’origine chinoise.  

La gérante, arrivée en France il y a 10 ans, maîtrise encore mal la langue française.

C’est son fils, âgé de 26 ans, à Paris depuis 7 ans suite à l’obtention de son baccalauréat qui nous accueille et nous livre de plus amples détails sur ce « Fashion shop ».

 A l’Emeraude, il y en a pour tous les goûts ! Alors avis aux amateurs de fringues tendances et pas chères. Jeans, vestes, shorts, tee-shirts, jupes, bref que des vêtements dans le coup !

N’hésitez pas si vous passer dans le coin, vous ne serez pas déçus.

En ce qui concerne les arrivages, il est compliqué de prévoir à l’avance, les articles que la boutique va recevoir et quel jour.

C’est pourquoi l’objectif au quotidien est « de faire avec ce que l’on a » nous dit le fils.

Arranger les portants, modifier les emplacements, puis mettre en valeur les produits les plus susceptibles d’être vendus.

Bien que le magasin bénéficie d’une bonne situation géographique, à moins de 10 min du métro Bastille, l’Emeraude souffre de la concurrence. Il suffit de lever les yeux et de regarder le trottoir d’en face...3 autres commerces similaires sont présentes.

Il est 9h30 du matin, et la journée ne fait que commencer…

Souhaitons leur bien du courage !

Alice

5 mai 2011

A fond les pédales !

Situé à l’angle des rues Froment et Boulle dans le 11ème arrondissement de Paris, à deux pas de la Place de la Bastille, l’Atelier Bicloune ouvre ses portes en 1992 aux amoureux du deux-roues écolo. Entendez, du vélo !

Mais ne vous-y détrompez pas. « L’atelier » comme le surnomme les iniphoto_8_1_tiés n’est pas un magasin de vélos comme les autres.

Bicloune répare, Bicloune déniche, Bicloune « pimp » ….Bicloune fera de votre fidèle vélo un objet unique qui répond à toutes vos attentes.

Alors j’entends déjà les plus sceptiques d’entre vous crier à l’effet de mode qui s’empare des jeunes parisiens autour du deux-roues un brin casse-gueule, le pignon-fixe.

En effet, de nombreux magasins ont surfé sur le succès du vélo customisable, et on ne compte aujourd’hui pas moins de 30 enseignes spécialisées dans Paris…

Carine

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5 mai 2011

Les coulisses de la rue Froment

photo_10_1_La petite rue du onzième arrondissement n'est pas la plus surveillée de toutes. Et ce n'est pas le passage Salarnier, qui jonche celle-ci, qui va prouver le contraire.

Vous ne savez pas où uriner après une soirée arrosée ? Où vous insta tranquillement pour savourer un sandwich turc acquis à des heures perdues ? Ne cherchez plus : le passage Salarnier demeure un des fiefs des activités officieuses des riverains du onzième. Mal éclairé, difficile à apercevoir, parsemé de hauts murs, il représente un aimant à l'illégalité, du moins au politiquement incorrect. Car qui vous surprendra en train de souiller les lieux, en dehors des employés de la petite agence d'intérim sur place, qui d'ailleurs ne seront plus un souci après 18h ?

Pour les habitués du passage Salarnier, il est fréquent de croiser quelques jeunes ça et là, ayant pour coutume de boire des breuvages alcoolisés et des cigarettes aromatisées. Mais l'ambiance n'est pas si glauque pour autant ! Car en dehors de quelques rires, ou quelques camionnettes de grossistes en textile, il est rare de constater une quelconque trace de vie dans ce passage oublié de la ville de Paris.

Attention ! Il arrive que les lieux soient mal famés aux heures de sommeil du peuple. Mais armé d'une batte de base-ball, vous serez très vite maître des lieux, pour le meilleur et pour le pire. Ceci n'est pas une incitation à l'illégalité en quoi que ce soit... Après tout, si vous voulez enlever des enfants au passage Salarnier, c'est votre problème ! En tout cas le lieu est propice aux diverses séquestrations du quotidien, comme aux câlins alcoolisés sans lendemains...

J.VDH

4 mai 2011

Le Café truc ou la cuisine de bonne femme

Si vous passez dans le 11ème arrondissement et qu’une petite fringale se fait sentir, pourquoi ne pas se laisser tenter par le Café truc. Cette brasserie au nom évocateur se situe au coin de la rue Froment et de la rue Breguet.

Cet établissement, ouvert 7 jours sur 7 propose un service à la carte pour le petit déjeuner, le repas du midi, ainsi que le dîner. Un endroit frais et sympathique qui propose de la gastronomie française à des prix plus que raisonnables (compter 15 à 30 € pour le repas complet). Le service y est agréable et assez rapide, ce qui convient fortement au déjeuner, lorsqu’on ne bénéficie pas de beaucoup de temps pour se restaurer.

L’endroit est idéal pour se rencontrer entre amis autour d’un verre, d’un café, et y passer des moments agréables. Les jours de beau temps, il est possible de manger à l’extérieur, la terrasse permet, en effet, de profiter du soleil parisien, (quand il daigne se pointer).

Pour résumer, le Café Truc vaut le détour, la bonne humeur et la bonne bouffe y sont toujours au rendez-vous. photo_7_1_

Et dans l’assiette ? Car après tout, quand on va au restau, c’est pour becqueter. Première chose sympathique : une table « n’importe quoi », des serviettes de couleurs différentes, une nappe de pique –nique, des verres de cantine (chouette je vais savoir quel âge j’ai !)… Austère ? peut être mais curieux et attrayant. Pas de menu non plus, on doit scruter autour de soi pour trouver une ardoise avec une vingtaine de plats (entrée dessert compris), idem pour le pinard. Entrée, on ne se prive pas ! Feuilleté de St jaques et écrevisses. Ni trop gros ni trop petit, la cuisson est parfaite, les saint jaques fermes mais fondantes, signe de fraicheur, les écrevisses en revanche sont fades. Le tout est lié avec une sauce et placé dans un récipient en feuille de brique. Bon, et de l’idée et de la recherche dans la présentation, mais rien d’extraordinaire, cela vaut tout de même ces 12€. On enchaine avec le plat, et quoi de mieux que quelque chose de simple : entrecôte (à point) et frites maison. Pour être simple, c’est simple ! La barbaque dans une assiette, les frites dans un petit saladier et NADA ! Pas de salade, de sauce ou autre chose, côté recherche le néant n’est pas loin… par contre en bouche, les frites sont parfaitement cuites et bien croustillantes, la viande est tendre et la cuisson respecté (demandez à point 7 fois sur 10 on vous amène un truc soit saignant soit cramé), la viande est d’excellente qualité, mais à 13€, ils auraient pu faire plus d’effort. Pour terminer une crème brulé qui suit le même chemin que l’entrecôte : simple, mais délicieuse et copieuse, à 8€ c’est respectable.

Cuisine simple et représentant un bon rapport qualité/prix, mais après une belle entrée, on est tenté d’en attendre autant pour la suite des plats, mais niet ! Une bonne table pour un déjeuner simple et rapide ou une bonne bouffe vite fait entre potes. Et puis la serveuse est super canon, alors…

Arnaud Malassé et Freyel Mokrani

4 mai 2011

AAAAAAAAAOOOOOOOUUUUUHHHH !

Le hurlement du coyotte retentira bientôt. La réouverture du petit bristot Le Coyotte, à l’angle de la rue Boulle et de la rue Froment, est prévue pour le mois de septembre.photo_11_1_

 Le 15 octobre, 8h15. Les étudiants s’apprêtent à rempiler pour une année supplémentaire, fous de joie à l’idée d’aller se retrouver autour d’un petit café au Coyotte. Quelle ne fût pas leur déception en découvrant que le rideau de fer était tiré.

C’est après plusieurs mois de désuétude, les affiches collées avec inscrit bail à céder sur les fenêtres avaient disparu, arrachées. Cela voulait-il dire que le Coyotte avait trouvé un nouveau propriétaire ? Un beau jour, des ouvriers habillés de blanc tels des sauveurs, ouvrirent cette porte fermée depuis trop longtemps.

Les travaux de réaménagement, débutés il y a un mois, sont toujours en cours dans le bistrot. Ce qui est sûr, confirmé par une source proche du dossier, c’est que le Coyotte restera un café tel qu’on la toujours connu. On espère en revanche que nos petits sandwiches à deux euros seront toujours servis ! Ce qui va nous manquer c’est le couple de propriétaires indous Tandriataichyvirapa. La petite dame attentionnée qui nous faisait notre café à 1 euro au lieu d’1euro20. Et lui qui nous préparait nos sandwiches rillettes.

Pour ceux qui seront là à la rentrée prochaine, ils sont peu nombreux, nous vous souhaitons d’aimer le coyotte autant que nous l’avons fait.

Alpha et Delta

 

4 mai 2011

Carrefour City ou le symbole de la vie rapide

Il est 8h30 dans la rue Froment du onzième arrondissement de Paris. Depuis 2009, un « Carrefour City » a ouvert ses portes à l'angle de la rue Sedaine et accueille toute la semaine de 8H00 à 22H, des clients divers témoignant d'un mélange des genres proche bastille. Une population éclectique dans 'la ville Carrefour' où le credo pourrait être la vie rapide...

carrefourcityLa devanture du magasin est criarde, du vert, du noir, des couleurs qui font contraste avec le reste de la rue, davantage authentique.

Une impression se fait sentir d'emblée en entrant  dans le  magasin: il fait froid, l'éclairage est au néon, bref Carrefour city est le symbole par excellence du mot « aseptisé ». On s'imagine déjà que ça ne doit pas être facile de travailler dans un lieu aussi impersonnel et surtout d'y arriver si tôt. Car oui les caissières et caissiers sont au garde à vous dès 7h30 pour réceptionner les aliments de la livraison.

Et à 8H00 c'est parti pour la course au rangement: déballer les colis, et ranger les produits dans les rayons. Et ce, pendant une bonne heure. Ce matin, ils sont environ cinq à s'affairer dans les rayons et à jongler entre le rangement et quelques clients déjà en train de choisir l'encas de leur pause déjeuner.

À l'évidence, les vendeurs n'ont pas une minute à accorder: « Non alors là je ne peux pas parler, avec tout ce que je dois faire... Regardez j'ai encore tout ça à ranger ! » Le ton est sec et stressé, le caissier me montre une montagne de sodas empaquetés dans des cartons... Difficile de se sentir à l'aise dans une ambiance oppressante où la question qui taraude les employés à cet instant là est « Qui ose venir perturber notre travail ? »

Anne-Sophie

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